Je ne sais pas si c'est la victoire de l'Atletico de Madrid qui a rendu le climat chaud bouillant mais depuis le début de la semaine, vivre à Madrid parait comme vivre dans le midi de la France en plein été alors qu'on est seulement fin avril. Les températures ont fait des grimpettes chaque jour pour aller toucher l'insolence et placer la barre à 33°C. Chaud... oui même un peu trop. On commence déjà à sentir que ça tape et le devoir de partir à la faculté devient de plus en plus dur à suivre. Tout étudiant préférerait sortir la journée au bord du lac de Casa de Campo, s'étendre dans un des parcs publics ou même profiter de la piscine pour pallier à cette quasi-canicule. J'ai donc eu la confirmation que j'espérais voir, ici il n'y a pas de vrai printemps ni d'automne. On passe d'un été qui progresse en été indien pour finir en hiver rude et pluvieux. Et ensuite les chaleurs reprennent instantanément avec un affolement des températures. Sinon, que dire de plus, on approche de ma semaine voyages qui se fait attendre, je débuterais lundi en solo par une visite de Cordoue, l'une des capitales de l'Andalousie. Grosse journée ou j'espère visiter la vieille ville, sa mosquée cathédrale mondialement connu et son charme à l'andalouse. Ensuite et là, ça sera très certainement l'une des excursions les plus belles, départ vendredi dans la matinée pour les Iles Canaries. Va falloir tout bien préparé surtout quand on part en groupe de 9 personnes avec des envies particulières pour chacun (plage, visite du parc volcanique, apéro ou soirée discothèque ou bars). On va louer une voiture pour pouvoir bouger le plus possible et sortir d'Arrecife chef lieu de l'île de Lanzarote. Ah la la, je commence à m'impatienter, même chose pour la finale de l'Europa League. L'Atletico a fait un match du tonnerre à Anfield et à marqué le but signe de finale. Hier soir, dans les alentours de mon appart', on entendait des chants, des klaxons... Sacré club quand même, il me marque beaucoup et je ne risque pas de l'oublier même en cas de défaite en finale (tout reste à faire). Sinon, petite consolation pour l'OL avec la qualification de l'équipe féminine à la finale de la Ligue des Champions qui se jouera mi-mai à Getafe, banlieue sud de Madrid. J'hésite pas mal à aller voir le match ! Peut-être un bon moment et une page dans l'histoire à écrire.
vendredi 30 avril 2010
vendredi 23 avril 2010
L'Atletico de Madrid
Au lendemain de la demi-finale aller de l'Europa League, voila une belle journée qui commence avec des maillots de l'équipe dans chaque recoins de la ville. Eh oui, l'Atletico l'a fait, victoire par le plus petit des scores mais victoire importante pour la rencontre retour à Anfield (match qui sera très dur à jouer dans ce stade mythique). Et la clé de cette victoire au match retour sera une place en finale de la coupe ! Hier donc, j'ai pu voir le match au côté des supporters de l'équipe rouge et blanc. Traditionnellement, on les nomme les "Colchoneros" en relation avec la couleur ancienne des matelas en Espagne, c'est à dire Rouge et Blanc. Maintenant, après avoir vu les deux clubs de Madrid, j'ai pu voir la différence large qui existe entre les deux clubs madrilènes, l'un plutôt "bourgeois", le Real Madrid ou l'ambiance se manifeste uniquement lors des buts ou grosses occasions (Match de Ligue des Champions ou Clasico). Du côté de l'Atletico, les supporters sont bien plus issus des classes populaires ou des classes moyennes. L'ambiance dans le stade se ressent clairement, à la fois dans les chants mais également dans les cris des supporters. L'Atlético, l'équipe de mon quartier, c'est un peu un mélange entre un club qui a une histoire riche et un club toujours aussi proche de son public. La preuve en a été faite à nouveau hier. Je n'oublierais pas les bons moments de ce match et le but de Forlan dans les premières minutes. Une salve d'acclamation a jailli des tribunes avec un chant spécial pour cet attaquant uruguayen de grande classe qui posera pas mal de soucis à l'équipe de France pendant la coupe du monde. J'ai été ravi de voir les grands noms de Liverpool et leurs supporters toujours aussi inépuisable à suivre leurs équipes (même pendant cette période de nuages de cendres). D'ailleurs, dans la même longueur d'onde, mes parents ont pu prendre le vol retour sans aucune annulation ni retard important. Un peu de soulagement après une semaine ou l'inquiétude se ressentait. Le passage de mes parents m'a fait réalisé combien le temps avant le retour sur Lyon s'épuisait rapidement. Y'a plus de temps à perdre, il va falloir que je profites encore et toujours sans penser à ses jours qui défilent devant un calendrier qui prend fin le 1er juillet... Enfin, pour cloturer cette article, sur Madrid depuis le début de la semaine, on peut venir voir la coupe de la Ligue des Champions qui sera décerné au vainqueur de ce tournoi. Franchement elle est trop belle ! Ca donne envie de la gagner et pourquoi pas l'OL ! Y'en encore du boulot !
mardi 20 avril 2010
Los "padres" débarquent sur Madrid
C'est avec le cul bordé de nouille (et il faut le reconnaitre) que mes parents atterrissent sur Madrid vendredi dernier dans un contexte des plus tendu. Les aéroports de toute l'Europe du Nord fermé pendant plus de 5 jours à cause de l'éruption d'un volcan en Islande. Même le coloc' japonais est resté bloqué sur Prague en République Tchèque, il attend désormais son vol retour après un décalage de 4 jours sur son retour initial... Mes parents ont vraiment eu une bonne étoile sur ce coup (et j'espère que ça sera le même cas pour le retour sur Lyon). Bref... Une semaine qui débute à 100 à l'heure. Ils ont la soif de tout voir et découvrir, à la fois sur le plan culinaire, que culturel sans oublier qu'ils sont curieux de connaitre ma nouvelle vie madrilène. Désormais, ils ont compris toutes les raisons qui me donnent envie de rester ici et de ne pas rentrer en France. Ma mère a été plus que satisfaite par le musée du Prado et de la Reina Sofia. Avec mon père, j'ai eu l'occasion inespérée de voir un match de football de la Liga au Stade Santiago Bernabeu. On a eu le droit à l'affiche de la journée Real Madrid contre le FC Valence de Villa. Une superbe partie de foot avec des occasions dans les deux sens et qui aboutit à une victoire du Real (2 à 0 et le championnat reste toujours aussi incertain sur le nom du vainqueur de cette saison). On a eu le droit à un Ronaldo des grands soirs prêt a chercher les accelérations et à mettre à profit toute balle dans ses pieds. Encore une grosse surprise lors des soirées pour mes parents, la vie dans les bars et les Tapas. Ils ont été frappé par cette vie nocturne, cette ambiance si chaleureuse autour des amuse-gueule. Ils savent désormais ce que c'est de vivre à l'espagnole. On arrive quasiment à la moitié de leurs vacances mais ils sont déjà bien emballé par cette capitale si cosmopolite et envoutante. Je suis ravi de les voir aussi à l'aise malgré le décalage de la langue. Eh oui... je dois quasi tout le temps les assister pour les achats, les restaurants et les autres éléments ou la communication est obligatoire. C'est fou comme ça peut fatiguer ces traductions à répétition tout le long de la journée. Maintenant, je peux dire "Respect" pour ma mère qui fait la même chose entre français et polonais. Sinon, mon actualité reste la même avec les petites habitudes du quotidien (mis à part l'achat d'un billet pour assister à la demi-finale de l'Europa League entre le club de mon quartier, l'Atletico de Madrid contre le célèbre FC Liverpool. Malheuresement, j'ai appris il y a peu de temps que Torres ne sera pas de la partie après une douloureuse opération. Et c'est un choc pour l'Atletico, son club formateur ou tout vrai "aficionados" de ce club n'oublie pas son nom et ses exploits dans ce club de la capitale.
mercredi 14 avril 2010
Nationalismes en Espagne
Contrairement au cas français unitaire et très attaché à sa souveraineté, l'Espagne est un pays morcelé entre plusieurs régions ayant leurs propres langues et cultures. Partir en vacances en Espagne ne signifie pas forcément que vous allez rencontrer des espagnols parlant le castillan. Par exemple, la Catalogne (au Nord Est du pays) et le Pays Basque (au Nord Ouest) constituent évidemment les deux principales provinces d'Espagne ou le sentiment d'indépendance est le plus développé. Mais il ne faut pas oublier l'existence d'autres régions qui ont elle aussi une certaine autonomie face au centralisme de Madrid et de sa périphérie. On peut citer la Galice, la communauté valencienne ou bien encore l'Andalousie. L'Espagne est morcelé en plusieurs communautés ou l'on trouve un bons nombres de langues et de dialectes. Le Catalan par exemple ou le Basque sont des langues officiels dans leurs provinces. Malheuresement, cette revendication d'indépendance provoque beaucoup de tensions depuis des décennies. On pourrait d'abord parler de l'ETA, l'organisation terroriste basque commettant des attentats sur le sol espagnol afin de défendre la cause indépendantiste. Outre la violence, le sport est aussi un lieu de tensions et de rivalités entre les différentes régions et l'actualité est riche en exemples. Samedi dernier a eu lieu le célèbre Clasico entre les deux principales équipes de football espagnole, le Real Madrid et le F.C Barcelone. Sur un plan plus générale dans ce duel, Madrid symbolise l'unité espagnole et la royauté au travers de la langue espagnole mais également en terme de situation de capitale de l'Espagne. On peut même entendre dans les chants de supporters madrilènes, des appels à l'unité nationale face aux indépendantistes de Barcelone. De l'autre côté, Barcelone, capitale de la Catalogne et de la résistance républicaine contre le franquisme ne manque pas de représenter la cause indépendantiste. Dernièrement, le président du F.C Barcelone a annoncé la création prochaine d'un parti politique catalan "indépendantiste". De même, l'assemblée régionale catalane a rédigé un nouveau statut de la région en parlant ouvertement d'une "Nation Catalane". Bref, tout est réuni pour nourrir la plus grande haine entre les supporters de chaque équipe. De cette situation émerge, une fragilité du pouvoir politique qui ne sait comment agir afin de préserver une unité bien fragile. La Coupe du Monde de Football va peut être enclencher un sentiment national si la "Roja" atteint son objectif de première victoire dans cette compétition ! Pour le moment, le pays est dans une situation de carrefour (une sorte de modèle entre l'unité à la française et le morcellement des régions à l'allemande) et connaitra certainement des modifications. Peut-être, un nouveau modèle fédéral à l'image de l'Allemagne pourrait apparaitre dans la nécessité d'autonomie de certaines régions. Pour la culture, sachez que l'hymne national espagnol ne possède plus de paroles depuis 1975. En effet, depuis la fin du franquisme, l'Espagne démocratique a adopté le même hymne mais en supprimant les paroles de la dictature. Depuis, certains ont essayé en vain de rajouter des nouvelles paroles mais à nouveau, ce fut un échec car certaines nouvelles paroles touchait la susceptibilité de ces nationalismes.
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