Déjà début décembre, à quelques petits jours de mon départ pour Lisbonne mais aussi en pleine période des portes ouvertes des institutions politiques espagnoles. Étant donné le domaine de mes études, ne pas y faire un tour serait un peu bête et fort dommage. Bien évidemment, je n'étais pas le seul curieux à m'y intéresser. Beaucoup d'espagnols et de touristes de passage ont été présent au rendez-vous (surtout pour la visite du Congrès des Députés, la plus importante des institutions législatives espagnoles). Il fallait au mieux, 1h30 d'attente (dans les conditions d'un réveil très tôt) jusqu'à plus de 4h. La file d'attente était interminable et faisait d'énormes zigzags dans la ville. Mais après l'attente et l'ennuie, nous sommes enfin arrivés dans le batîment. Les locaux sont magnifiques et chargé d'histoire (pour exemple, on peut encore voir sur le plafond de l'hémicycle du Congrès des Députés les impacts de balles tiré par les militaires qui ont tenté un coup d'état le 23 février 1981). Garder ses traces au sein de ce lieu fondateur de la démocratie est tout un symbole que beaucoup de gens apprécient. C'est une manière de voir toute la fragilité de nos institutions qu'il faut protéger. En dehors de ces valeurs, j'ai pu voir de nombreuses pièces importantes (la salle du conseil des ministres, les bureaux, salles de travail des députés et sénateurs). J'ai pu également m'installer dans le siège d'un sénateur membre du parti CiU (Parti Catalan de droite, Convergence et Union merci pour la rectif' Borja !) juste à côté du siège d'un député nationaliste basque du PNV. Les sièges des principaux membres du Parlement attiraient aussi pas mal la foule, surtout celui de Zapatero (actuel Président du Gouvernement) et celui de Rajoy, chef de l'opposition du Parti Populaire. Visite vraiment à ne pas rater et la cerise sur le gâteau j'ai également eu pleins de cadeaux en remerciement de la visite sans oublier un exemplaire de la Constitution de 1978.
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